Friday, December 28, 2007

Au fait, l'Australie

L’Australie compte 22 Millions d’habitants pour une superficie égale à 14 fois celle de la France (4000 kms d’Est en Ouest et 3200 kms du Sud au Nord). Elle est divisée en 6 états et 2 territoires. Nous habitons dans le New South Wales (NSW), état le plus peuplé d’Australie comprenant la ville de Sydney. Le climat y est plutôt tempéré. La population est très hétéroclite, avec toujours une prédominance européenne. Les aborigènes, ici depuis toujours, représentent 1,5% de la population totale de l’Australie (environ 350 000) et beaucoup vivent au Nord ou au centre de l’Australie. On en croise donc fort peu. Le peuple aborigène est fascinant, notamment parce que leur art daterait de 45 000 années, et est encore très présent sous forme picturale mais aussi dans la danse et la musique traditionnelle.
Les premiers bagnards anglais (et donc immigrants) arrivèrent en 1788 et ce jusqu’en 1868. La fédération australienne est crée en 1901 et la capitale Canberra en 1927. Après l’ouverture des frontières au lendemain de la seconde guerre mondiale, Italiens, Grecs, Yougoslaves, Allemands, Libanais… s’y sont rendus pour tenter leur fortune, ou simplement, fuir la misère ou l’oppression dans leur pays. En 1970, l’abolition de la politique d’immigration pour une « Australie blanche » a été proclamée. L’Australie, après la guerre du Vietnam, a ouvert ses portes aux réfugiés vietnamiens, puis, dans un souci de rapprochement avec l’Asie, elle a accueilli un grand nombre de Chinois, de Japonais, de Coréens. Les populations que l’on rencontrent, sont donc arrivées ici depuis assez peu de temps et chacun connaît son pays d’origine. Pour ces derniers, si on leur demande où sont les aborigènes, ils nous répondent que l’Australie est surtout liée aux aborigènes par l’histoire de ce peuple si ancien et le mythe qui les entourent, avec le « Dreamtime » ou « temps du rêve ».

Religions et école
A l’école publique de Quaama, on n’a pas trop de soucis avec la laïcité. La règle de vie mentionne clairement « Aimes Dieu » et les chants que l’on apprend pour Noël sont les chants chrétiens que l’on connaît bien aussi en Français. La soirée de Noël du village se fait école et église (anglicane à Quaama) réunies. Certains n'y viennent pas mais globalement, cela n’empêche pas chacun d’être très ouvert sur les autres religions. Les églises que nous avons vues sont anglicanes, baptistes ou catholiques.Dans les villages autour de chez nous, l’influence tibétaine et du dalaï-lama sont très présents. Des magasins bouddhistes, des cours de Tai-chi, des massages de toutes sortes, .. Chez la professeur d’art, il y avait des drapeaux à prières… Nous lui avons demandé d’où vient cet engouement. Pour eux, c’est parce qu’ils aiment marcher dans la montagne. Ils sont donc aller faire un voyage …. au Népal… et en ont rapporté ces drapeaux à prière. Beaucoup expliquent cette présence forte ici car les adeptes du bouddhisme aspirent au calme et à une vie proche de la nature en harmonie avec celle-ci. Les premiers ont trouvé ce coin à leur goût et les autres ont suivi. Nous avons trouvé une école où les petits se retrouvent en pré-school deux fois par semaine. Nous l’avons dénommée l’école d’Elza. C’est une école Rudolf Steiner (plus répandues dans les pays anglo-saxons que chez nous). L’approche pédagogique est très intéressante. Les activités sont toujours liées à la nature, aux saisons et au temps. Les rythmes des enfants sont très respectés et individualisés. Nous avons été accueilli à bras ouverts et Elza est très contente d’avoir « son école », même si Arielle en profite aussi. Nous sommes allés à la fête de l’été. Les familles présentes sont très sensibilisées à l’éducation de leurs enfants et participent beaucoup à la vie de l’école. Les goûters et collations offerts sont des fruits et du pain complet fait et pétri par les enfants eux-mêmes ; ce qui nous a bien plu et change bien de l’école de Quaama où chaque enfant vient, chaque jour avec des bonbons et autres sucreries pour le goûter !

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