Friday, December 28, 2007
Hong Kong
Ici, c'est amusant car on n'y comprend rien. De vrais analphabetes. On a fait une bonne ballade dans les rues mouvementee de Hong Kong puis les filles a la sieste et on va essayer de tester differentes nourrritures bien etranges ce soir, les bateaux qui passent d'une ville a l'autre....
. Nous sommes revenus dans notre hemisphere. Mais seul le coucher du soleil bien tot nous le fait penser car il fait encore assez chaud pour se promener en pull leger. Au fait, a Sydney, je me suis baignee le 25 decembre sous un ciel un peu couvert mais l'eau etait tres bonne. Le soleil est revenu le 26 et ce sont les filles qui se sont baignees.
Pour la suite, ce sera de France dans le froid hivernal !!!
Bonne annee 2008 a vous tous
Bonne annee 2008
Au fait, l'Australie
Les premiers bagnards anglais (et donc immigrants) arrivèrent en 1788 et ce jusqu’en 1868. La fédération australienne est crée en 1901 et la capitale Canberra en 1927. Après l’ouverture des frontières au lendemain de la seconde guerre mondiale, Italiens, Grecs, Yougoslaves, Allemands, Libanais… s’y sont rendus pour tenter leur fortune, ou simplement, fuir la misère ou l’oppression dans leur pays. En 1970, l’abolition de la politique d’immigration pour une « Australie blanche » a été proclamée. L’Australie, après la guerre du Vietnam, a ouvert ses portes aux réfugiés vietnamiens, puis, dans un souci de rapprochement avec l’Asie, elle a accueilli un grand nombre de Chinois, de Japonais, de Coréens. Les populations que l’on rencontrent, sont donc arrivées ici depuis assez peu de temps et chacun connaît son pays d’origine. Pour ces derniers, si on leur demande où sont les aborigènes, ils nous répondent que l’Australie est surtout liée aux aborigènes par l’histoire de ce peuple si ancien et le mythe qui les entourent, avec le « Dreamtime » ou « temps du rêve ».
Religions et école
A l’école publique de Quaama, on n’a pas trop de soucis avec la laïcité. La règle de vie mentionne clairement « Aimes Dieu » et les chants que l’on apprend pour Noël sont les chants chrétiens que l’on connaît bien aussi en Français. La soirée de Noël du village se fait école et église (anglicane à Quaama) réunies. Certains n'y viennent pas mais globalement, cela n’empêche pas chacun d’être très ouvert sur les autres religions. Les églises que nous avons vues sont anglicanes, baptistes ou catholiques.Dans les villages autour de chez nous, l’influence tibétaine et du dalaï-lama sont très présents. Des magasins bouddhistes, des cours de Tai-chi, des massages de toutes sortes, .. Chez la professeur d’art, il y avait des drapeaux à prières… Nous lui avons demandé d’où vient cet engouement. Pour eux, c’est parce qu’ils aiment marcher dans la montagne. Ils sont donc aller faire un voyage …. au Népal… et en ont rapporté ces drapeaux à prière. Beaucoup expliquent cette présence forte ici car les adeptes du bouddhisme aspirent au calme et à une vie proche de la nature en harmonie avec celle-ci. Les premiers ont trouvé ce coin à leur goût et les autres ont suivi. Nous avons trouvé une école où les petits se retrouvent en pré-school deux fois par semaine. Nous l’avons dénommée l’école d’Elza. C’est une école Rudolf Steiner (plus répandues dans les pays anglo-saxons que chez nous). L’approche pédagogique est très intéressante. Les activités sont toujours liées à la nature, aux saisons et au temps. Les rythmes des enfants sont très respectés et individualisés. Nous avons été accueilli à bras ouverts et Elza est très contente d’avoir « son école », même si Arielle en profite aussi. Nous sommes allés à la fête de l’été. Les familles présentes sont très sensibilisées à l’éducation de leurs enfants et participent beaucoup à la vie de l’école. Les goûters et collations offerts sont des fruits et du pain complet fait et pétri par les enfants eux-mêmes ; ce qui nous a bien plu et change bien de l’école de Quaama où chaque enfant vient, chaque jour avec des bonbons et autres sucreries pour le goûter !
Tuesday, December 4, 2007
Animaux, Native Animal Network Association (N.A.N.A.)
« Make a wish and help. Rescue, raise, rehabilitate, release”
Dimanche, nous sommes allés rendre visite à des amis de Christopher pour lesquels il avait travaillé il y a … 20 ans. Garagistes de professions, ils consacrent maintenant une bonne partie de leur temps à recueillir les animaux « indigènes d’Australie » blessés ou perdus, à les soigner, puis à les rendre à la nature si possible. Nous avons ainsi pu approcher de fort près des kangourous, des oiseaux de toutes sortes et vu un bébé wombat.
L’iguane. Hier soir donc le 3 décembre, nous avons vu 2 jeunes allemands (23 et 19 ans) qui attendaient dans leur voiture que la pluie cesse et nous les avons invité à passer la nuit chez nous. Les jeunes allemands étaient très sympas et un peu inconscients avec leur voyage (c'est moi, la vieille qui parle !!!) car ils dorment dans leur voiture n'importe où et d'après Christopher, il y a certains endroits où ce n'est pas très raisonnable. Nous espérons qu'ils vont continuer à rencontrer plutôt des gens comme nous que comme d'autres !!! Après déjà 3 semaines de voyages dans leur voiture, ils étaient bien contents d'être dans une maison. Ce matin, pendant qu'elle jouait avec les filles, je suis partie avec lui à la recherche de kangourous et.... comme ils n'étaient pas là, je suis allée un peu plus loin que d'habitude (5mn de marche dans le bush) et nous sommes tombés nez à nez avec un iguane d'à peu près 2 mètres de longueur (je vais mettre la photo sur le blog la prochaine fois que nous allons à la bibliothèque !!!). J'avoue que j'ai vraiment eu peur et que j'étais bien contente de ne pas être avec les filles ni toute seule mais j'étais quand même vraiment contente d'en voir un et Christopher un peu jaloux de ne pas avoir vu ça !!! J'ai quand même été obligée de dire au jeune gars allemand de faire un peu attention car il n'a pas vu que l'iguane était en position de défense !!!!....... C’est qui qui ne nous envie pas avec les quelques « petites » bêtes que nous rencontrons ?
maison : occupations bien prenantes pour nous !!
petite escapade dans les montagnes et jusqu'à la capitale Canberra
Transformation du VAN en camping car :
--> trouver des palettes, des grands cartons, des mousses et du tissu
--> ne pas avoir peur d’aligner les kilomètres.
La forêt est très différente de chez nous, beaucoup plus verte, avec de superbes arbres fougères impressionnants. Direction le sud ouest pour répondre à l’invitation de Rowan rencontré à la plage de Merimbula.
Blague australienne : « Wyndham (pas celui au centre de l’Australie !! mais celui proche de Bega), oui, c’est bien par là et il y a un très bon pub, mais en arrivant au panneau d’entrée, n’éternues pas ! Why ? Sinon, tu auras déjà dépassé la ville !!! «.
Bombala et Delegate. Nous arrivons dans une région aride. Ce n’est pas le désert mais c’est bien désertique. Rowan possède 180 hectares de paddocks avec des moutons et des moutons et quelques lamas et kangourous. Les photos montrent seulement sa propriete. Après avoir passé de nombreuses années en Suède, il revient s’occuper de la ferme de son père. Les dams (petits étangs pour récolter l’eau) ont été construits par son père après le grand-père qui a commencé l’exploitation et l’a bien mise en route. Mais ces quelques 2000 moutons ne suffisent pas pour faire vivre une famille et l’isolement est lourd pour sa femme suédoise habituée à plus de sociabilité. Rowan réfléchit à faire un accueil touristique pour compléter les revenus familiaux. Nous avons été reçus très chaleureusement et sommes restés 2 jours. Nous avons marché au milieu des paddocks et des moutons et appris beaucoup de choses. Il se trouve que la grand-mère de Rowan, Hilda Rix Nicholas (1884 – 1961), était une artiste peintre très connue qui a beaucoup voyagé en Europe, au Maroc et en Australie, bien sûr. Son histoire et celle de toute sa famille installée dans ce pays perdu depuis quelques générations est passionnante.
En repartant, petit détour près de la rivière de Bombala où il y a une réserve de Platypus. Etant là suffisamment tôt, nous aurons la chance d’en voir nager dans la rivière en dessous de nous. Puis Cooma. Trop tard pour le marché et juste à temps pour la pluie. La ville a l’air assez sympathique. Le camping un peu moins mais nous nous faisons un petit barbecue dans l’espace réservé.
Direction Canberra. Il fait très chaud. La ville a de magnifiques lacs (artificiels) avec un immense jet d’eau en son centre, des grands parcs et beaucoup de verdure. Tout est fait pour les cyclistes car il faut dire que pour aller d’un lieu à l’autre, les distances sont trop longues pour le faire à pied. Le centre n’est pas le plus intéressant mais nous avons découvert un quartier (Dixon) qui nous a beaucoup plu. Nous avons par exemple trouvé un pub à côté duquel le restaurant possède un barbecue en plein milieu de la salle. Pour 6$ (soit environ 4€), on peut acheter un steak que l’on fait cuire soi-même avec des frites et de la salade !! Beaucoup de gens critiquent Canberra qui est une ville un peu artificielle, construite entre Sydney et Melbourne à, à peu près 500 kms de chacune de ces villes, à l’époque où les australiens n’arrivaient pas à trancher pour savoir quelle ville serait la capitale (vers 1929). Le lac dans les plans dès cette époque, sera terminé en 1963). Cette ville très administrative est cependant un lieu où l’on peut découvrir beaucoup de choses concernant l’Australie et son histoire. Nous passerons 2 jours à visiter 2 musées : le « national museum of Australia » et la « national gallery of Australia ». Ici, les musées sont totalement gratuits et tout est fait pour que les enfants s’y trouvent bien, apprennent des choses tout en jouant : coin vidéo, coin dessin, petits jeux,… Les gardiens de salle viennent discuter avec les visiteurs et sont contents de présenter leur pays.
15 jours après ces visites, Arielle et Elza se rappellent : les coins jeux avec la grotte et les vidéos dedans, les beaux dessins à faire, le crocodile dans le toit d’une maison, la chasse aux buffalos en jeep ; les billets de banque du monde entier ; les ordinateurs où l’on peut créer sa maison du futur, les poteaux aborigènes, l’art aborigène et le coin pour faire les dessins aborigènes, une télé où il y avait des gens qui brûlaient une tortue et la mangeaient, ….
Au retour, nous avons pris en stop un vieux monsieur d’origine Irlandaise qui avait raté son bus (et il n’y en a qu’un par jour !!). Nous avons vu quelques jolies villes assez touristiques avant de rejoindre la côte et de rentrer chez nous bien contents de retrouver nos lits respectifs. Pour la première fois, les filles ont réclamé de rentrer à Ségrie-Fontaine !!!
la pluie est là, vive la pluie !!
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette pluie pour les habitants et pour l’été à venir.
Thursday, November 8, 2007
Bord de mer, baleines et pub
Un dimanche passé, nous sommes partis tôt. Nous avons commencé par admirer la rosée du matin sur les arbres, les toiles d’araignées et les brumes matinales se dissiper. Nous avons, bien sûr, aussi regardé par notre fenêtre les kangourous qui mangent tranquillement devant la maison.
Arrivés à une plage dénommée « Mystery bay », nous profitons du sable pour écrire dessus (bonne façon de faire l’école de façon ludique : Elza doit apprendre à tracer des traits droits et des cercles et Arielle compte !), des rochers pour grimper un peu et nous scrutons l’horizon à la recherche des baleines en essayant d’éviter les chiens qui, avec leur maître font leur promenade matinale. Les baleines sont là mais assez loin. Nous voyons leurs jets d’eau et parfois quelques dos.
Après avoir cherché désespérément un bar au bord de la mer pour notre café du matin (ça ne se fait pas beaucoup ici), nous trouvons un restaurant avec vue sur la mer. Et voici que les baleines étaient là, tout près de la côte. Nous en avons vu longtemps qui sautaient dans l’eau : leurs jets d’eau qui les annoncent, le dos, les ailerons, la queue et même le cou blanc qui sort de l’eau et se dresse tout droit face à la plage. Un spectacle magique : même pas besoin de se payer le bateau touristique.
Au retour pour la maison, nous tombons sur un petit village touristique (Tilba) très beau. Les magasins sont fermés car c’est dimanche mais il y a un bar avec une chanteuse à la voix très belle et 2 musiciens. Le bar se remplit petit à petit avec des gens de tous âges. En fait, ici, il y a musique dans de nombreux bar, non pas le soir, mais le dimanche de 15h à 19h environ (pas mal quant on a des filles qui ont besoin de dormir).
Le week-end dernier, nous sommes allés plus loin vers le sud car il y avait un festival (whales festival = le festival des baleines) avec défilé de camions, personnes déguisées,….Nous y avons retrouvé nos « amis » danseurs irlandais qui faisaient un petit spectacle et c’était très sympa. Comme il pleuvait (si, si, ça fait 1 semaine qu’il pleut et qu’il fait froid et les réserves d’eau se remplissent un peu), nous sommes restés avec eux après la représentation et sommes déjà invités pour 2 soirées. Nous avons aussi testé notre Van pour dormir dedans. Nous l’avons garé dans une aire de pique-nique dans la ville et la nuit ne fut pas mauvaise du tout à nous 4 dans ce petit espace !!! Nous allons donc pouvoir aller plus loin sans frais !!
A ce propos, détails d’importance : ici, tous les WC publics sont d’une propreté impeccable (nous avons bien à apprendre en France !) et il y en a partout. En fait, nous avons vu le soir de notre campement sauvage : ils sont fermés le soir et ré ouverts à 7h du matin avec nettoyage !! Il y a aussi partout des aires de pique-nique avec des barbecues électriques que l’on peut utiliser comme on veut : on vient donc avec ses saucisses (de kangourous !!) et on partage un moment de pique-nique avec les autres présents. Comme il y a toujours en plus un terrain de jeux dans les parages, c’est un bon plan. Par contre, ici on mange à 6h du soir, pas plus tard et on se retrouve entre 11h du matin et 6h du soir, pas après, il n’y a plus personne. Les restaurants arrêtent de servir à 20h30 au plus tard …
En bord de mer, le golf est aussi très répandu (nous sommes en pays anglophone, on ne risque pas de l’oublier) et c’est vrai que les kangourous partagent les terrains de golf avec les golfeurs !!
L'ecole de Quaama
Voisins et voisinages (courage, c'est long)
Hier, nous avons suivi la route « jaune » en terre battue qui continue dans le bush, à la recherche de « voisins » qui nous avaient invités à venir les voir. Nous sommes tombés sur plusieurs autres maisons et nous sommes fait inviter à rester discuter. Nous avons passé la journée d’une maison à l’autre. Il faut dire que le bouche à oreille a bien fonctionné, en positif visiblement. Quand nous allons vers une maison demander notre chemin et que les gens savent qui nous sommes, ils nous font rentrer. Nous avons ainsi rencontre une ancienne prof d’art qui organise des stages chez elle et vient de Camberra, et d’autres personnes installées ici depuis plus ou moins longtemps.
En fait, il y a beaucoup de monde au milieu de ces bois : le tout est de les trouver. Lorsque l’on voit un petit chemin qui peut ressembler à une entrée de maison, on le prend, on traverse quelques centaines de mètres voir kms de bois et tout – à - coup, on aperçoit une superbe maison, avec une vue magnifique. L’art est omniprésent dans les maisons : un beau tronc d’arbre sera transformé en sculpture, des feuilles d’arbres aux couleurs originales seront agencées pour faire un tableau, un rond (support de tuyaux) assemblé avec une planche de bois deviendra une super balançoire pour enfant, la ferraille et le bois sont mélangés pour des œuvres originales et splendides. Les maisons construites par leurs habitants recèlent toutes des petites astuces personnelles et ont ainsi toutes leur propre charme. Je comprend mieux d’ou viennent les idees originales de Christopher pour notre maison.
Quant aux jardins, on y trouve des mares avec nénuphars et poissons, des petits chemins entre les fleurs et les arbres. A ce propos, pas besoin d’aller au magasin pour acheter des oranges, des citrons ou des pamplemousses, on les cueille sur les arbres comme en Espagne. Comme pour toute vie à la campagne qui se respecte, chacun, bien sûr, nourrit ses poules et ses chiens et beaucoup ont des chevaux. Les fermiers, quant à eux, élèvent des moutons, des vaches, des chèvres, des chevaux et même des lamas.
Les perroquets et autres oiseaux multicolores sont parfois apprivoisés. Par contre, les serpents qui commencent à se réveiller ne font pas le bonheur de beaucoup de monde. Il y a les noirs et les bruns. Chacun a son territoire. Visiblement, les noirs sont moins dangereux que les bruns car moins agressifs. De plus, ils mangent les autres serpents et ont donc leur « utilité ». Quant aux bruns, une voisine nous a dit la semaine dernière s’être fait chasser par un de ses frères et avait encore très peur en nous le racontant !!! Nous en avons vu un en repartant. Il traversait la route devant notre camion et est parti à une allure impressionnante en grimpant un talus presque à la verticale. Nous étions bien content d’être protégé par notre camion. Pour nous rassurer, notre « territoire » autour de la maison est habité par les serpents noirs ! Un moindre mal !!! Et comme juste autour de la maison, c’est bien nettoyé, il n’y en a pas tout proche, juste à 20mètres !! En ce moment, nous voyons vraiment des kangourous à toutes heures de la journée et distinguons même très bien les bébés dans les poches. Nous ne nous lassons pas de les regarder. Nous avons aussi vu un echidna mais il a eu peur et, à part Christopher qui l’a vu marcher, nous n’avons vu que ses piquants en boule au fond d’un trou.
Les voisins sont donc plus nombreux que nous ne le pensions. Depuis 15 ans que Christopher n’était pas venu, des nouveaux se sont installés. Nous avons sympathisé avec ceux qui sont le plus proche (nous pouvons y aller à pied). Ils ont 2 filles : une de 2ans et demi (aussi grande qu’Elza) et une de 6 ans. Ils sont venus des environs de Sydney s’installer ici et ont eux-mêmes construit leur maison, apres avoir passe 3 annees au Nord de l’Australie avec les aborigenes.
Les bibliothèques
A Sydney d’abord, nous en avons visité 2 : la plus ancienne bibliothèque (state library) avec son escalier en marbre et une salle magnifique avec des rayonnages tout autour en bois superbe (voir photo 20. Les bibliothèques ici ont toutes une galerie d’art à côté. Finalement, à Verson et Briouze, nous ne sommes pas originaux avec nos expositions dans la salle à côté de la bibliothèque !!! Nous avons vu une bibliothèque aussi dans la banlieue de Sydney, à Campsie (voir photo 3, regardez les langues!). Ce qui était impressionnant et reflétait bien la population locale très cosmopolite, c’est qu’il y a toute une partie de la bibliothèque avec des rayonnages dans des langues multiples : chinois, vietnamien, corréen, grec, arabe,…. Et même une quinzaine de livres en Français. Les revues sont aussi en grand nombre et dans de nombreuses langues différentes.
A Bega, bibliothèque plus classique, il y a, par contre, plusieurs rayonnages de prospectus sur les problèmes d’alcool, de drogue, de problèmes sociaux,…. Et cela reflète malheureusement aussi bien les problèmes locaux.
Le coin enfant est sympa avec aussi des jeux, une maison de poupée en bois,….. Et l’heure du conte se termine par des coloriages et decoupages. Je n’ai pas pu m’empêcher de prendre en photo le bibliobus pour mes collègues des BDP !! (voir photo1)
Tuesday, November 6, 2007
Kangourous vus de la fenetre
Il n'y a pas beaucoup de journées sans qu'on ne les voit. Peut-être au début, on leur a fait un peu peur mais plus maintenant. Les petits qui ne sont plus dans la poche de leur Maman sont grands comme Elza et les parents un peu plus petits que nous (quoique !). On voit vraiment bien leurs "mains" quant ils se grattent et ils ont l'air très attentifs les uns aux autres. Il y a un petit qui a eu du mal à passer par dessus le grillage car il a raté son coup et s'est fait mal. Tous les autres l'ont regardé jusqu'à ce qu'il y arrive (en fait, il a pris son élan plusieurs fois pour sauter sans réussir à se lancer et puis il est passé par un autre endroit plus facile !!). Quant ils sautent par dessus les grillages, ils sont vraiment très élégants.
Nous les observons avec grand bonheur et sans se lasser. Que pensent-ils de nous ? Toujours est-il qu'ils sont de moins en moins craintifs.
Nous avons aussi vu un echidna. En fait, Christopher l'a vu courir et nous n'avons vu que ses épines et son dos bien arrondi car nous lui avons fait peur !! Affaire à suivre.
A bientôt
Wednesday, October 31, 2007
photos de paysages et d`un village
Tuesday, October 23, 2007
problemes de connexions
Les fontenois
les maisons les villes et les gens
Bega, la ville la plus proche compte 6000 habitants. Les rues sont droites et se croisent à la perpendiculaire. La rue principale est donc une large rue bordée de maisons et magasins plutôt de forme carrée ou rectangulaire et avec un seul étage. Lorsque l’on voit une ville sur une carte, il ne faut pas être surpris s’il s’agit juste d’une rue principale avec une dizaine de maisons qui se suivent. Sur la route, on peut croiser de superbes camions avec des cheminées devant et parfois 2 ou 3 remorques derrière. Je n’ai pas encore réussi à en prendre en photo, mais à chaque fois que nous en voyons un, les filles crient « un camion comme tu aimes !!! » ; C’est un peu la vision que j’avais du Texas !!!
Les maisons que l’on voit de la route ont toutes leur château d’eau individuel et fonctionnent donc en autonomie pour l’eau (réserves qui se remplissent grâce à la pluie sur les toits. A ce propos, cette eau est digne d’une des meilleures eaux de source que nous avons goûtée. Je me demandais pourquoi nous ne procédions pas ainsi chez nous ? bien sûr, l’eau est moins rare et il y a la pollution atmosphérique mais que vaut-il mieux ? La pollution atmosphérique qui retombe avec l’eau de pluie ou les pesticides qui se promènent dans la terre. Qui a la réponse ?).
L’énergie solaire est aussi énormément utilisée. Notre électricité et notre chauffe-eau ne fonctionnent qu’ainsi et l’eau est brûlante. Le soir, l’éclairage n’est pas très fort mais bien suffisant.
Les magasins ferment à 17h, sauf les grandes surfaces qui sont ouvertes 7jours sur 7, 18h par jours. Nous avons été très surpris par l’âge des caissiers (ère) et en demandant à un jeune garçon, nous avons compris qu’ils peuvent commencer à 14 ans et 3 mois.
LES GENS
En fait, nous sommes dans une région touristique à une période non touristique. Ne nous laissons pas tromper par le soleil, nous ne sommes qu’au début du printemps et en période de travail. La moitié des maisons dans notre secteur sont des résidences secondaires pour les habitants de Canberra (la capitale) qui n’est qu’à 3h de routes. Nous sommes dans les bois et les montagnes et en même temps pas loin de la mer. Ces habitants ne viennent donc qu’aux vacances et quelques week-end mais comme ils sont en vacances, nous avons plus facilement des contacts avec eux.
D’autres voisins que nous avons rencontrés sont pour certains des « aventuriers » assez solitaires qui sont très occupés par l’entretien de leurs terrains en plus de leur travail (pour information, le notre ne fait que 17 hectares et c’est rien ici !!). Christopher les connaissait avant et nous avons donc des contacts sympathiques. Un des voisins habite une maison en plein milieu des bois faite avec des troncs d’arbres et tout ce qui se récupère. L’escalier est en rondelle d’arbre, la rampe en branche tortueuse,… Il faut dire qu’il est ébéniste et fait de superbes meubles. Sa maison n’a pas de fenêtres et ses panneaux solaires sont sur roulettes pour pouvoir suivre le soleil qui passe difficilement les arbres qui l’entoure.
Nous avons rencontré d’autres personnes aux terrains de jeux et sommes allés à l’école de notre petit village. La directrice aimerait bien prendre Arielle mais c’est impossible pour des questions d’assurance !!! Elle semble intéressée si j’aide un peu à la bibliothèque, pourquoi pas. Les salles sont dotées d’ordinateurs très performants et la pédagogie semble très personnalisée avec des coins et des recoins pour les activités à la carte. Des cours se passent aussi à l’extérieur. Les enfants sont tous habillés pareils et l’école commence à 9h30 pour finir à 15h30. Par contre, nous n’avons pas bien compris s’il y avait une pause repas ou non !!! Les transports scolaires sont très bien organisés avec des bus qui sillonnent la campagne, mais bien sûr, les enfants se rendent à l’arrêt de bus en vélo ou voiture. Semble t’il, certains très jeunes, conduisent eux-mêmes une vieille voiture sur le chemin et la récupère le soir à l’arrêt du bus !!! Nous sommes invités vendredi après-midi à l’école pour une après-midi « rencontre » W’ll see. En parlant d’anglais, nous ne progressons pas encore assez. Nous avons rencontré une famille dont le père est allemand et la mère française ; les 2 filles de 7 et 9 ans parlent couramment les 3 langues !!! Nous n’avons pas réussi ça !!
Les activités ne sont pas nombreuses, alors nous allons à toutes celles dont nous avons connaissance !! Nous avons commencé des cours de danse irlandaise et l’accueil fut très chaleureux. Nous allons donc tous continuer mais nous ne promettons pas un spectacle à notre retour.
Nous n’avons pas encore rencontré d’aborigènes, ni vu beaucoup d’art aborigène. Pourtant, il semble qu’une des montagne proche de chez nous est un lieu culte pour eux. Peut-être en allant plus à l’intérieur des terres, pourrons-nous en rencontrer. Finalement, les personnes que nous croisons ont tous des origines européennes ou chinoises et sont ici depuis 2 ou 3 générations au plus.
Les animaux
Les kangourous sont nos voisins les plus proches. La nuit dernière, réveillés par Arielle, nous avons vu, juste devant la maison, deux kangourous manger tranquillement l’herbe du jardin. Pas besoin de tondeuse, nous en avons une naturelle qui laisse juste quelques petits excréments derrière elle ! Ils étaient 2 et ce n’est pas la première fois que nous les voyons, un petit et un plus grand !
Les kangourous gris et les wallaby (sorte de kangourous plus petits et trapus) se baladent en groupe ou seuls et prennent le temps de nous observer avant de s’enfuir, à moins qu’ils ne fassent exprès de poser pour la photo !!!
Les serpents noirs recherchent le soleil, ils ne sont pas encore très présents car il fait trop froid mais tout le monde nous prédit leur venue dès que la chaleur sera là. Tapons des pieds, les filles et regardons où nous les mettons !!!
Les lapins nous accueillent devant l’entrée du « jardin » à chaque fois que nous rentrons de nuit. Leurs petites queues blanches dansent devant nous et nos phares.
Nous n’avons pour l’instant vu que les trous des Wombats et un wombat mort sur le bord de la route.
Quant aux koalas, nous en verrons lorsque nous irons plus à l’intérieur des terres pour un voyage de plusieurs jours.
Les oiseaux méritent à eux seuls un paragraphe entier. De toutes les couleurs, ils nous enchantent avec leurs chants très variés et leurs couleurs splendides. Leurs chants sont parfois proches d’un véritable langage et leurs couleurs si vives nous laissent sans voix à chaque fois que nous les voyons. Ceux que nous voyons régulièrement sont des rosellas, des pies aux couleurs noires et blanches plus contrastées que chez nous et plus gracieuses, des perroquets, des cockatoo blancs, des galah, des kookaburra, et en bord de mer, des mouettes, des cormorans, des pélicans,…. Aujourd’hui, nous avons vu le roi et la reine du ciel : 2 aigles planant toute la matinée au-dessus de la maison. Voici pour ce sujet un beau conte aborigène que la maîtresse d’Elza nous a envoyé (merci Bénédicte) et que je m’empresse de vous faire partager.
Notre première tique fut pour moi. Comme le reste, elle est bien plus grosse que ceux de chez nous. La technique, si efficace en Normandie, de prendre du beurre et masser délicatement autour de la tique jusqu’à ce qu’elle s’en aille toute seule, n’est pas assez virulente pour faire lâcher prise aux tiques australiennes !! Christopher a trouvé un produit choc pour décaper les voitures et le choc a été pour la tique !! Inspection obligatoire tous les jours pour tous.
Les araignées sont, pour certaines, assez impressionnantes mais parait-il inoffensives pour les plus grosses.
Le plus difficile à supporter, finalement, ce sont les mouches, qui, une fois qu’elles vous ont trouvé, ne vous lâchent plus. C’est pourquoi, certains ont ici des chapeaux avec des ficelles qui pendent tout autour pour chasser les mouches. Ce matin, nous sommes partis faire une ballade dans les bois et nous avions le dos et les chapeaux couverts de mouches. Nous nous sommes donc « ébroués » avant de rentrer dans la maison qui est équipée de moustiquaires partout ; non pas pour les moustiques (quoique !) mais pour éviter les mouches dans la maison.
Les fourmis sont aussi vraiment bien grandes. Noires au corps rouges, leur longueur est celle du pouce d’Elza qui n’en n’a pas eu dessus, fort heureusement, car, apparemment, elles piquent fort !!.
Nous devrions aussi voir des echidnas (genre porc-épics mais pas du tout le même) mangeurs de fourmis,….
Arielle me fait remarquer que j’ai oublié les vaches en cavales. Certaines sont rentrées dans notre jardin mais d’autres sont bien sagement dans leurs prés pour nous fournir du bon fromage de Bega. Elles sont pratiquement toutes noires et blanches sauf certaines marrons claires et blanches. J’oublie aussi bien sûr les moutons, les chevaux …. Et même un mignon petit crapaud ce soir, que nous avons délogé avec ses amis les lézards et les vers noirs en nettoyant un coin de jardin.
Elza me fait remarquer que j’ai oublié les humains. Nous y venons.
encore des nouvelles du temps, des paysages et la mer
Le temps est étonnant. Tout comme les paysages, les arbres, les phénomènes météorologiques sont sans mesures. On entend le vent souffler dans les bois, sur les montagnes au loin, avant même qu’il n’arrive. Puis, tout à coup, le souffle puissant apporte avec lui des trombes de grêles. Un quart d’heure plus tard, le vent est passé, le soleil brille à nouveau. Mais le froid reste là. Les pulls sont de rigueurs sous un ciel bleu et un soleil bien présent.
Encore le temps car c’est vraiment impressionnant : Dimanche, il faisait si chaud que le voisin qui habite dans les bois a noté 36° à l’ombre et les autres qui habitent sur les hauteurs ont noté 38°. Les mêmes avaient noté la semaine dernière 3° ! Après avoir transpiré, nous reprenons les pulls aujourd’hui !!!! Bizarre. La cheminée et les couettes seront à nouveau bien appréciées.
LES PAYSAGES
Les paysages sont grandioses. Les Applegums (arbres assez rares, recherchés dans le coin mais bien présents chez nous) tendent leurs bras crochus dans toutes les directions. De notre fenêtre, nous voyons des arbres et des montagnes à perte de vue. En redescendant sur notre route, des collines verdoyantes façonnées par les hommes, sont clairsemées par quelques lacs et de magnifiques arbres morts ou vivants. Ou bien des forêts d’arbres fins sillonnées par des routes chaotiques en terre battue, les routes jaunes « dénommées ainsi par Elza qui je crois gardera cette image de la route jaune gravée dans sa mémoire », routes comme celle qui mène à la maison.
Dans les bois, les arbres morts se dressent bien aussi nombreux que les vivants, les arbres calcinés témoignent aussi des nombreux feux de forêt qui ont lieu ici.
LA MER ET LA COTE
Les 2 derniers dimanche, nous sommes allés longer la côte qui n’est qu’à 30 Kms de la maison et bien moins à vol d’oiseaux. Vision idyllique de l’Australie telle qu’on peut nous la présenter dans les spots publicitaires. Les collines descendent directement sur la côte qui se découpe en rochers ou plages immenses de sable fin. Mais même un dimanche de fin de vacances scolaires, on ne croise pas beaucoup de monde. On peut voir au loin les jets d’eau soufflés par des baleines et parfois, grâce aux jumelles, un bout de dos qui sort de l’eau. Il semble qu’à cette période, entre le 15 octobre et le 15 novembre, on a de fortes chances d’en voir. Certains en ont vu tôt le matin. Nous envisageons donc de venir dormir en bord de mer pour admirer ce spectacle. A moins que nous nous offrions la découverte en bateau (ils remboursent le billet si on ne voit pas de baleines !!). Après la visite de Tathra et de son terrain de jeu fabuleux (avec dragons pour grimper dessus, tractopelle et terrain de vélo, rollers et autres engins à roulette), nous avons longé la côte en direction de Bermagui. Lorsqu’un panneau nous indique une belle plage à 3 kms, nous empruntons la route de terre qui y mène. Route fort chaotique et pentue où nous n’avons pas croisé une voiture. Nous nous sommes bien demandés si nous réussirons à revenir à la « vraie » route et ceci non pas à cause des bouchons !!. Mais la petite inquiétude valait le détour. Plage magnifique et petit camping pour s’installer une nuit à venir. Rencontre avec un wallaby intéressé par les restes d’un pique-nique. Les filles ont pu l’approcher d’assez près. Dans les bois, des nids de termites plus hauts qu’Elza. Retour par Bermagui. Sur la route, des boites aux lettres, toutes réalisées de matériaux de récupération sont faites de bric et de broc (une sera fermée par un enjoliveur de voiture, une autre sera un bidon de n’importe quoi,…..) et sont rassemblées en des endroits qui semblent pourtant bien déserts. Chez nous, il n’y en a carrément pas et nous devons aller à notre petit magasin local (12 Kms) pour chercher notre courrier.
Final à Bermagui, petit port touristique où il n’y a que des restaurants, un bar ouvert et des « take away », et aussi des terrains de jeux, bien sûr.
Le dimanche suivant, nous suivons la côte en direction du sud, toujours aussi magnifique, avec bien sûr aussi les surfeurs qui s’amusent dans les vagues. Les pélicans et autres grands oiseaux se promènent majestueusement dans les ports. Nous avons vu un cygne noir, des cormorans, des mouettes aux pattes et au bec rouges, ….